Nabilla au gala de l'amFAR. Crédit photo : Instagram |
Le 5 juin 2022, Nabilla Vergara a donné naissance à son deuxième enfant, un garçon prénommé Leyanne. Elle et son mari furent aux anges. Mais deux jours auparavant, le couple vécurent l'enfer.
Avant de partir à Paris pour la naissance du bébé, Thomas et Nabilla font une escale le 26 mai sur la Côte d'Azur pour assister au gala de Charité de l'amFAR a Cap d'Antibes. Ils se rendent ensuite dans un appartement qu'ils avaient loué quelques mois plus tôt pour accueillir la mère et la grand-mère de Nabilla et se reposer avant l'arrivé du nouveau né. Mais malheureusement pour eux, rien ne se passe comme prévu. Ils se rendent compte rapidement qu'ils ont été victime d'une agence immobilière peu scrupuleuse. Chamboulée par cette mésaventure, la jeune maman se confie sur son compte Instagram :
On devait louer un appart à Paris. On a été victime d'une énorme escroquerie [...] Je m'en suis rendue compte deux semaines avant d'arriver à Paris. On a payé un appart qui n'a jamais été donné. La personne à qui on l'a payé n'a pas voulu nous rembourser et surtout, c'est le fait d'arriver enceinte de huit mois et demi avec son petit garçon de deux ans, son mari, sa maman et sa grand-mère et être complétement délogés parce qu'on avait tout organisé pour que toute la famille soit bien et on se rend compte qu'on a eu affaire à des escrocs qui ont encaissé notre argent et qui n'avaient pas l'intention de nous louer un appart.
Elle se serait aperçue de l'escroquerie lorsqu'elle a demandé à l'agence si c'était possible de recevoir des colis pour son futur enfant directement à l'appartement. Cette dernière n'aurait donné aucune réponse. Elle se renseigne alors auprès de la concierge de l'immeuble qui lui apprend que les propriétaires ne souhaitaient pas louer leur logement. Dégoutée d'avoir été arnaquée, elle décide d'alerter ses followers pour qu'eux aussi ne se fassent pas avoir :
L'agence avait l'air sérieuse, la personne au bout du fil pareil. J'avais la photo de cette personne. On avait un contrat qui était entre l'agence et moi. Faites attention quand vous louez un appartement que le propriétaire de l'appartement soit sur le contrat.
Même si Nabilla et Thomas ont réussi à trouver un autre logement, ils n'en démordent pas moins. Ils signalent la page de l'agence immobilière sur Instagram et demandent à leurs abonnés de faire de même. Ils ont également déposé une plainte au tribunal français et une autre au tribunal européen car le siège social de celle-ci est basée en Espagne.
Si beaucoup d'internautes ont eu de la compassion, d'autres en revanche ont été beaucoup moins tendres. Leurs détracteurs leurs ont rappelé qu'eux aussi ont arnaqué leurs fans par le passé.
Avant d'avoir été escroquée, elle aussi a "arnaqué" ses fans
Fin 2017, de nombreux candidats de télé-réalité dont Nabilla font la promotion de Brands Private, un site américain de déstockage de grandes marques. Les personnes disposant d'un petit budget pouvaient s'offrir des baskets Nike ou du maquillage Fenty Beauty à prix cassé. Que rêver de mieux ? Mais l'offre semblait trop alléchante. D'après les recherches d'un internaute, ce e-commerce contenait des zones d'ombres et vendait sans doute de la contrefaçon. Afin que personne ne se fasse avoir, il a posté des messages d'alerte sur Twitter.
Premièrement, Brands Private a été créé peu de temps avant que Nabilla en fasse la promotion sur Snapchat.
Ensuite, contrairement à ce qu'affirmait la jeune femme, le siège social du déstockeur n'était pas situé à New-York mais à Paris.
De plus, l'adresse indiquée dans les mentions légales du site correspondait à celle de Sezane, une boutique de prêt-à-porter féminin.
Suite à ces révélations, les personnes ayant passé commande ont demandé à être remboursées. Contactée par le site people Gossip.fr, l'agent de Nabilla Magali Berdah, avait rompu le contrat la liant à l'entreprise frauduleuse. Elle a également porté plainte pour escroquerie et demandé à tous ses influenceurs de ne plus en faire la promotion sur leur Snapchat.
En juillet 2021, elle est condamnée par la Répression des fraudes à une amende de 20 000 Euros pour pratiques commerciales trompeuses. La raison ? En 2018, elle avait vanté la gratuité d'un service boursier sans mentionner qu'elle était rémunérée. Selon l'article 20 de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique, les influenceurs doivent indiquer qu'ils sont payés pour promouvoir un produit ou un service. Pour cela, ils peuvent le préciser oralement ou insérer les hashtags #ad ou #sponsorisé sous leur publication. Dans un communiqué publié suite à la condamnation de Nabilla, la Direction générale de la concurrence, de la consommation, et de la répression des fraudes (DGCCRF) a déclaré ceci :
Le défaut d'indication du caractère publicitaire de sa publication (par un logo ou une mention orale ou écrite, par exemple) constitue une pratique commerciale trompeuse à l'encontre de ses abonnés qui peuvent croire à tort que la promotion de l'influenceuse résulte d'une expérience personnelle positive désintéressées [...] Les publications des influenceurs sur les réseaux sociaux sont susceptibles d'avoir une incidence significative sur le comportement économique des personnes qui les suivent et ne doivent donc tromper les consommateurs.
L'ancienne star des Anges de la télé-réalité accepta de payer l'amende et en expliqua les raisons sur son compte Twitter :
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