Maddy Burciaga et ses drôles de placements de produits

Crédit : Instagram de Maddy Burciaga

Maddy Burciaga fait régulièrement parler d’elle pour ses placements de produits douteux. 

En 2018, l’ancienne candidate des Anges 11 créé sa propre marque de maquillage. A l’automne 2020, elle annonce une grande nouvelle à sa communauté. Mlips Cosmetics reversera une partie de ses gains à la Fondation Brigitte Bardot. En annonçant cela, elle sous entend qu’un partenariat a été établi entre sa société et la fondation qui milite pour le bien-être animal. Mais cette dernière dément toute collaboration avec l’influenceuse dans un communiqué posté sur son site Internet :

La FBB tient à préciser qu’elle n’a jamais autorisé une telle exploitation de son nom et de sa réputation, pour laquelle elle n’a d’ailleurs jamais été sollicitée, ni évidemment rémunérée

La fondation, par le biais de son avocat, lui envoie le 29 octobre 2020, une mise en demeure pour avoir utilisé son image et sa réputation sans son accord. La Fondation Brigitte Bardot est en effet une marque déposée. Pour l’utiliser, il est nécessaire d’obtenir une autorisation par écrit sous peine de sanctions. De plus, elle juge le choix du cliché pour illustrer le dit partenariat déplacé. Sur celui-ci, la jeune influenceuse tient un lionceau en captivité. 

Investi dans la cause animale, le journaliste Hugo Clément a salué l’initiative de celle-ci sur son compte Instagram. De part sa notoriété, sa publication n’est pas passée inaperçue auprès de personnalités telles que David Halliday et Marion Cotillard qui ont exprimé leur indignation. 

Face à cette terrible polémique, Maddy Burciaga a tenté de se défendre tant bien que mal. Selon elle, la fondation n’a émis aucune objection contre l’utilisation de son nom et cette photographie prise dans un zoo de Dubaï. Elle affirme également avoir reversé des dons en octobre. Or, selon son porte-parole Christophe Marie, la jeune femme a reversé un don de 200 € seulement après avoir reçu la mise en demeure. De plus, la fondation n’avait jamais entendu parler d'elle avant ce litige. De ce fait, la fondation n’était pas au courant de l’utilisation de son nom à des fins mercantiles.

En juillet 2022, elle et d’autres candidates de télé-réalité font la promotion de Swimfit, une mystérieuse marque de maillots de bain au pouvoir gainant. Dans une storie Instagram, la future maman vante les bienfaits de cette pièce révolutionnaire. Pour l’acquérir, les intéressées doivent débourser la somme de 79 €. Or, celui-ci est vendu sur Aliexpress à un prix dérisoire. 

Cette pratique très répandue dans le milieu de l’influencing, se nomme le dropshipping. Cela consiste à vendre des produits sans avoir d'entrepôt pour les stocker. Lorsqu’une personne fait un achat en ligne, le e-commerçant prévient son fournisseur pour qu’il lui envoie l’article à son domicile. Bien que cette pratique ne soit pas illégale, certains entrepreneurs peu scrupuleux en profitent pour revendre des articles bas de gamme à prix d’or. Les maillots de bain promus par Maddy sont donc certainement de très mauvaise qualité.

Récemment, un internaute a posté sur Twitter une curieuse vidéo de l’influenceuse où elle fait la promotion… de faux livres décoratifs.

Ce placement de produit date de janvier 2021. L’argument de vente de la jolie blonde était le suivant. Ces faux livres consacrés aux grands couturiers ne coûtaient que 19 € contrairement aux vrais. Or, il était possible d’en trouver à 16 € sur Amazon ou en librairie. De plus, ceux présentés par Maddy étaient vendus à 3 € sur Aliexpress. Les internautes n’avaient pas hésité à exprimer leur stupéfaction ne comprenant pas l'intérêt de vendre de faux livres et d’en avoir dans sa bibliothèque. Ce placement de produit a tellement fait le buzz que le JT de M6 s’est emparé du sujet. Les journalistes ayant enquêté, ont expliqué que ces livres sans page étaient de la contrefaçon dont l’achat est passible de poursuites judiciaires.

Par Audrey P.